Thursday, June 5, 2014

Négociations Haïtiennes: Les sénateurs extrémistes de Fanmi Lavalas contre les élections et pour la violence


    Les Sénateurs extrémistes de Fanmi Lavalas

Les nouvelles négociations n'ont rien donne et on s'y attendait les six sénateurs extrémistes ne veulent pas l'organisation des élections, pour vérifier: http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/131960/Echec-des-discussions-du-Best-Western-Martelly-brandit-larticle-12-de-lAccord-dEl-Rancho.html  

Lors des négociations du 14 Mars ayant abouti a la signature de l'Accord El Rancho les sénateurs extrémistes de Fanmi Lavalas ont obtenu 98% de ce qu'ils voulaient et n'ont rien donne en retour. Ils sont des jusqu'au-boutistes.

Selon le sondage réalisé par HPN 71% des Haïtiens supportent l'Accord El Rancho et son application alors que 17% n'ont aucune opinion pour 5% qui sont contre. Ce qui mettait ceux qui étaient contre l'accord dans une position défavorable.

Les 5% que les opposants avaient comme support pour contrecarrer l'Accord s'est réduit a 2% après les déclarations du Sénateur Simon Desras sur radio Vision 2000. On se souvient tous que le 14 Mars ou Simon Desras avait déclaré sur les radios de la capitale que si le President publiait les dix noms pour la Cour Supérieure des Comptes dans le Moniteur il signerait l'Accord El Rancho. Pour confirmer écoutez sa voix: https://soundcloud.com/haiticherie/audio-simon-dieuseul-desras  Ce qu'il a fait en donnant mandat au Sénateur Steven Benoit qui a signe l'Accord. Le 28 Mai, la population a réagi très négativement quand Desras déclara sur radio Vision 2000 qu'il n'avait jamais été question pour lui de signer l'accord. Ecoutez le sénateur dans ses déclarations contradictoires sur Vision 2000: https://soundcloud.com/studio21fm/simondesras2

Suite a cette interview Simon Desras a perdu le peu de crédibilité qui lui restait. Il faut dire qu'il a perdu des plumes quand il a écrit le President du Sénat du Chili pour solliciter l'intervention de cette armée dans les affaires politiques d'Haiti. Sa crédibilité a encore souffert quand il est s'est sauve en direction de l'étranger laissant seul le sénateur Benoit avec un mandat le 14 Mars sur la table des négociations. Apres son interview du 28 Mai, l'opinion publique a réagi massivement contre lui sur les radios et sur Facebook. Devant les pressions de l'opinion publique pour gagner du temps et se rattraper Desras fit semblant de vouloir de nouvelles négociations. La pression força Desras a écrire au President Martelly pour solliciter une rencontre sachant déjà que rien n'aboutirait. L'objectif première de Desras était de sortir de son trou et le second, continuer de bloquer l'organisation des élections pour créer le chaos. Ce chaos, selon son raisonnement, aboutira au départ de Martelly pour qu'il puisse réaliser son rêve qui est de devenir le President Provisoire d'Haiti qui remettrait le pouvoir a Lavalas.

Desras mal intentionné proposa cette fois a Martelly la mise en place d'un nouveau CEP provisoire selon l'article 289. Ce qui est totalement absurde. Cet article qui faisait partie des dispositions transitoires  de la constitution (articles 285 a 295). Les articles qui sont dans le chapitre des dispositions transitoires ne sont plus applicables. Cette proposition de Desras et des cinq sénateurs extrémistes de Fanmi Lavalas est une preuve de leur mauvaise fois et leur volonté de bloquer l'organisation des élections. Le Samedi 31 Mai sur Signal FM Simon Desras a même indirectement fait des menaces d'utilisation de la violence en parlant de la stabilité politique. Cette minorité extrémiste prend la majorité du pays pour des imbéciles. Ils ne se sont pas rendus compte que le pays ne veut plus de leur violence.

A cette phase, apres toutes les concessions et face a la position extrémiste de ces anarcho populistes de Fanmi Lavalas il faut mettre le cap sur des élections démocratiques. La première étape est la publication cette semaine du calendrier électoral définitif. Les démocrates iront aux élections et les extrémistes resteront chez eux parce que comme cela se fait dans un état démocratique la violence ne sera pas toléré.